À propos du morceau
- Ajouté le 17 novembre 2019
- Année de création 2003
- 52 plays
Crédits
OCTUOR A VENTS
Auftragswerk von Radio Suisse Romande
Die Besetzung meines Bläseroktetts entspricht dem klassischen Vorbild, bis auf eine Ausnahme: die 2. Klarinette wird durch ein Bassetthorn (eine Art Altklarinette) ersetzt. Das wenig bekannte Instrument wurde im 18. Jahrhundert gelegentlich eingesetzt, konnte sich aber im grossen Orchester der Romantiker nicht durchsetzen. Es zeichnet sich durch eine delikate, warme Tongebung aus, die besonders im leisen Klangbereich eine unverwechselbare Stimmung erzeugen kann. Im OCTUOR spielt es oft alleine, die Linie des Horns, der Klarinette oder des Fagottes verlängernd. Das Stück ist auf zwei 6-Tongruppen (aus „Notations No 4“ von Pierre Boulez entnommen) aufgebaut, die von den beiden Hörnern exponiert, und von den Holzblasinstrumenten übernommen werden. Der turbulente Beginn mündet allmählich in eine sehr ruhige Stimmung. Einem Scherzando-Teil folgt, nach erneuter Beruhigung, eine doppelte Passacaglia der Fagotte, das choralartige Finale einleitend.
La partition de mon OCTUOR A VENT prévoit deux hautbois, une clarinette et un cor de basset, deux cors et deux bassons. Donc la formation classique. Seul le cor de basset est exceptionnel. Il remplace la seconde clarinette. Cet instrument (l’instrument à vent préféré de Mozart) n’a plus été utilisé pendant la période Romantique (sauf dans les „Konzertstücke“ de Mendelssohn). Sa sonoritée grave, chaleureuse et veloutée est très séduisante, mais la puissance relativement faible de l’instrument ne convenait pas aux besoins du grand orchestre Wagnérien. En effet, c’est surtout les nuances piano et pianissimo qui mettent en évidence les vertus de cet instrument.
Mozart l’utilise souvent. Environ 30 partitions ont été écrites pour cette clarinette alto. Le début du „Réquiem“, une complainte sombre et douce vit de la sonorité du cor de basset et du basson. Point de flûtes, hautbois, clarinettes... ni même de cors! Les trois voix des „Notturni“ sont elles aussi accompagnées de cors de basset créant un mariage sonore parfait. J’ai utilisé cet instrument dans plusieurs partitions (ESPACES pour cor de basset seul, GLANUM pour trois cors de basset, etc.). Dans mon OCTUOR il joue souvent seul, prolongeant des traits du cor, de la clarinette et des bassons. La pièce est basée sur deux groupes de six notes (extraites de „Notations“ No 4 de Pierre Boulez) présentés par les cors qui se trouvent au centre du développement musical. Les bois répondent à cet appel du cor d’une manière variée très vive et active. La turbulence du début fait place à des plages calmes se basant sur les mêmes notes. Un „scherzando“ est esquissé, puis intégré dans le tutti reprenant les éléments du début. Après un nouvel épisode lent le mouvement final se développe sur une double „Passacaglia“ des bassons qui s’accélère et l’ensemble reprend petit à petit la phrase initiale.
J-L.D.
J-L.D.
Jean-Luc Darbellay
D’abord formé au Conservatoire de Berne (clarinette), il se perfectionne auprès de Pierre Dervaux (direction), et d’Edison Dénisov (composition). Ensuite il travaille avec...