On se souvient de l'ouvrage que, sous le titre "Le pays fertile", Pierre Boulez consacre à l'oeuvre du peintre et dessinateur Paul Klee. Le compositeur suisse Jean-Luc Darbellay rejoint cette fascination, qu'il enracine pour sa part dans la configuration de la ville natale de l'artiste, Berne, où se croisièrent aussi les trajectoires d'Einstein et de Lénin,
"En étudiant les reflets des bâtiments sur la rivière (l'Aar), j'ai été confronté au même "hasard controlé" que citait l'artiste. Klee n'était pas un véritable abstrait. Il aimait à surfer sur le fil des limites, tout en ayant toujours en tête un trajet précis à effectuer entre un point et un autre: c'est pour moi l'exacte définition de l'abstraction musicale, qui s'attache à jouer avec les multiples composantes du mouvement, mélange de calcul et de hasard".
Interview avec Cecile Gilly (3)
More information
Added on 11 July 2021
Credits and thanks
On se souvient de l'ouvrage que, sous le titre "Le pays fertile", Pierre Boulez consacre à l'oeuvre du peintre et dessinateur Paul Klee. Le compositeur suisse Jean-Luc Darbellay rejoint cette fascination, qu'il enracine pour sa part dans la configuration de la ville natale de l'artiste, Berne, où se croisièrent aussi les trajectoires d'Einstein et de Lénin,
"En étudiant les reflets des bâtiments sur la rivière (l'Aar), j'ai été confronté au même "hasard controlé" que citait l'artiste. Klee n'était pas un véritable abstrait. Il aimait à surfer sur le fil des limites, tout en ayant toujours en tête un trajet précis à effectuer entre un point et un autre: c'est pour moi l'exacte définition de l'abstraction musicale, qui s'attache à jouer avec les multiples composantes du mouvement, mélange de calcul et de hasard".
12 plays
Flag this content