Orchestre National d'Ile de France , direction Fabien Gabel. Philharmonie de Paris , 7 avril 2015.
"Edades Ciegas, est un voyage - le mien, qui de pièce en pièce, s’épure toujours plus. Il me faut sans cesse redire, ne pas m’arrêter, pour atteindre l’essentiel : ces âges aveugles, siècles stellaires, durées incommensurables, qui créent des abîmes violents, arides, durs, et qui nous permettent de nous perdre, d’explorer de nouveau territoires où le soi peut enfin se dévoiler sans faire semblant". Marco Antonio Perez-Ramirez (extrait du programme de salle).
L’œuvre de Marco Antonio Pérez-Ramírez est puissante, minérale, très structurée – on écrirait même structurale en référence à la géologie structurale, aux masses rocheuses des Andes, aux failles, peut-être aux traces des séismes, comme il en advient si fréquemment dans la nature chilienne. Le compositeur s’exprimant lors de l’avant-concert, dans la salle de répétition de la Nouvelle Philharmonie, nous dit qu’il cherche à créer des “des abîmes” et rappelle que cette pièce, commandée par l’Orchestre National d’Île-de-France, est dédiée à la mémoire de son père, disparu récemment.
L’entame du violon, déchirante, exécutée par le soliste vénézuélien de l’Orchestre, Alexis Cárdenas, marque le début d’une œuvre brève, exigeante, dirigée d’une baguette ferme par Fabien Gabel.
Christian Girau
Edades Ciegas
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Added on 20 June 2019
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Orchestre National d'Ile de France , direction Fabien Gabel. Philharmonie de Paris , 7 avril 2015.
"Edades Ciegas, est un voyage - le mien, qui de pièce en pièce, s’épure toujours plus. Il me faut sans cesse redire, ne pas m’arrêter, pour atteindre l’essentiel : ces âges aveugles, siècles stellaires, durées incommensurables, qui créent des abîmes violents, arides, durs, et qui nous permettent de nous perdre, d’explorer de nouveau territoires où le soi peut enfin se dévoiler sans faire semblant". Marco Antonio Perez-Ramirez (extrait du programme de salle).
L’œuvre de Marco Antonio Pérez-Ramírez est puissante, minérale, très structurée – on écrirait même structurale en référence à la géologie structurale, aux masses rocheuses des Andes, aux failles, peut-être aux traces des séismes, comme il en advient si fréquemment dans la nature chilienne. Le compositeur s’exprimant lors de l’avant-concert, dans la salle de répétition de la Nouvelle Philharmonie, nous dit qu’il cherche à créer des “des abîmes” et rappelle que cette pièce, commandée par l’Orchestre National d’Île-de-France, est dédiée à la mémoire de son père, disparu récemment.
L’entame du violon, déchirante, exécutée par le soliste vénézuélien de l’Orchestre, Alexis Cárdenas, marque le début d’une œuvre brève, exigeante, dirigée d’une baguette ferme par Fabien Gabel.
Christian Girau
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